Suicide et police : l'autisme administratif
24 Décembre 2012
MISE À JOUR
Aujourd’hui 24 décembre, à Paris, la semaine dernière à Avignon et à Paris. Il y a trois semaines, à Paris aussi.
Tous avec leur arme, tous sur leur lieu de travail.
Qu’on ne vienne pas prétendre que, dans ces drames, l’environnement professionnel n’a rien à voir puisque c’est précisément au travail, et avec un outil de travail, qu’ils ont mis un terme à leur vie.
Le message est si inaudible que ça ?
Il est plus que temps, il est urgent, que l’administration police regarde ce qu’elle fait de ses flics.
Il est temps que ministres et élus considèrent ce qu’est devenu ce service public, au lieu d’instrumentaliser la police, nationale et républicaine, et en faire le terrain de manœuvre d’ambitions électorales ou de caprices associatifs.
C'est intenable !
Quand la police aura les moyens de travailler correctement, mais surtout, quand on cessera de considérer les flics comme du mobilier urbain ou un joker idéologique, et quand ils ne seront plus les arbres qui cachent la forêt des incompétences et des échecs politiques successifs, ça ira certainement mieux. Pour tout le monde.
Marc Louboutin avait rédigé, il y a un bout de temps déjà, des préconisations pour la prévention des suicides dans la police. Je vous invite à les (re)lire et à les relayer. Elles sont simples, efficaces, faciles à mettre en œuvre, peu couteuses en effectifs et quasi néant en terme de budget.