Viols entre policiers dans un commissariat

22 Juin 2011


"Des viols entre policiers dans un commissariat" par lesgrandesgueules

« Le sexisme il existe, voilà. Il y a beaucoup de machos dans la police et il y a beaucoup de femmes qui souffrent et qui.. qui...
- Mais elles souffrent comment, et comment vous l’avez ressenti ou subi ? C’est des réflexions ? des gestes ?
- Les réflexions, ça c’est toute la journée. Mais après c’est des blagues, et tout ça, alors là on en a à tire-larigot. Après qu’on supporte ou qu’on supporte pas...
- Mais c’est de la camaraderie !
- Oui mais bon il y a des limites à tout, il y a des limites à tout, ah ah ! J’ai le sens de l’humour pourtant, et je suis contre...
- Donc c’est lourd quoi en fait.
- Oui oui, c’est lourd.
- Non non, mais attendez parce que vous disiez aussi qu’il y a des gestes déplacés, il y a des...
- Oui oui, il y en a ! Oui ben c’est connu, en tout cas il y a même eu des viols entre collègues, ça a existé, excusez-moi, dans une mairie, voilà, une mairie sur Paris, donc voilà, dans une mairie, dans une... un...
- Un commissariat
- Dans un commissariat sur Paris, donc.
- Mais ça a été dénoncé ? Ou ça a été étouffé ?
- Ça a été dénoncé, puis étouffé, voilà. Donc, ils ont muté les victimes, voilà.
- Les victimes...
- Ont été mutées.
- Les victimes dans un commissariat ont été mutées. »

Magnifique, le traquenard des stars de la radio-populo.
Il va falloir aller jusqu’au bout de la gâterie merdiatique maintenant.
Et dire ce qu’il y a, et qui il y a, derrière la rumeur.
Parce que des viols entre flics, au pluriel et en plein Paris, il doit bien en rester quelque chose quelque part.
Pénalement c’est du lourd, de la bonne matière criminelle et du cumul de circonstances aggravantes, l’IGS ne va pas cracher dessus. Moi, si j’étais chez les bœufs, j’en baverais de bonheur rien que d'y penser.
Et puis il y a au moins un syndicat qui a du être averti, c’est pas possible autrement, et peut-être même que pour une telle affaire, il aurait cessé deux minutes de dénoncer-déplorer-s’indigner-débiter ses fadaises cache-misère pour se mettre au boulot.
Allez savoir, des fois que ce serait vrai...
On ne peut jurer de rien.

Mais on peut jurer de ce qu’on connaît, de ce dont on est sûr :
NON, dans la police, beaucoup de femmes ne souffrent pas d’exactions de leurs collègues lubriques,
NON, les réflexions graveleuses ne vont pas bon train toute la journée,
NON, les blagues obscènes ne constituent pas la communication entre flics,
Et NON, crétins de journalistes à audience facile, faiseurs d’opinions médiocratiques, si c’était le cas, ce ne serait pas de la camaraderie !
NON, les gestes déplacés, ce n’est pas connu, ce n’est pas banal, ce n’est pas un usage que l’on subit et que l’on tait dans la police.

NON, les flics – femelles et mâles – souffrent d’autres maux. Le Chiffre, la RGPP, la stérilité syndicale, la délinquance, la violence... etc.
Mais les idées reçues sont plus vendeuses, maniables et digestes que l’exposé de la réalité, n’est-ce pas.

Les modalités des relations hommes-femmes dans la police n’ont rien de particulier, sauf peut-être un peu plus de solidarité qu’ailleurs face à l’opinion publique et aux bavardages d’amateurs.
Comment pourrait-il en être autrement...
 

source : RMC - Les Grandes Gueules - mardi 21 juin 2011
(totalité de l'interview [RMC : 21/06 - Les Grandes Gueules - 12h-13h] à 19'00 environ)

Jeudi 23 juin 2011

notif.devoir2reserve-2

Une image qui se balade sur internet (un clic dessus pour la voir en entier)
Sans commentaire...

and the show must go on :

Le Point - Nouvel Obs - Le Parisien - Europe 1 - RTL - JDD - Midi Libre -Les Inrocks - Le Post - Yahoo -Challenges - 20 minutes - TV 5 - La Nouvelle République ...

 

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