FLiC (m'a tuer) - éditions Michalon
12 Février 2010
À J – 20 de la sortie en librairie de Police Mon Amour je vais vous proposer de gagner l’ultime exemplaire de Flic chroniques de la police ordinaire dans son édition originale.
Il s’agit d’un bouquin unique en son genre, une version personnalisée du modèle prototype, que je peux agrémenter d’une dédicace collector si on me le demande gentiment.
Ce livre – qui fut publié aux éditions Michalon en 2007 – est un livre mort.
Quand j’ai su que les éditions Michalon étaient en redressement judiciaire et couvertes d’une dette d’un montant qui jetterait quiconque au trou, et dans un rouge foncé et définitif auprès de la banque de France, il s’est pris un coup de 9 mm.
Le livre pas l’éditeur, hein.
Voilà donc le seul livre de la littérature française qui a un trou de balle.
(petit trou sur la couverture, et explosion sur la 4ème de couv’, une extase de la science balistique...)
Pour la petite histoire - et parce que l’argent n’est pas une chose sale, sauf bien mal acquis qui ne profite jamais, et à moins de s’établir aux alentours de la place de l’Odéon - je peux dire sans me couvrir la tête de déchirures de papier, que j’ai touché mes droits d’auteur 2007.
Mais cette somme loin d’être négligeable (à peu près deux ans de salaire de flic) a été très largement diminuée par les honoraires exorbitants d’un avocat spécialiste en droit de la propriété intellectuelle - catégorie pit-bull de sa profession - sans qui je n’aurais néanmoins rien récupéré du tout.
Quant aux droits d’auteur 2008 et suivants, à la question Mais où sont-ils ? je vous laisse deviner la réponse. Et très profondément. Et ça fait pas que du bien, oh non...
Je ne touche donc plus un kopeck depuis longtemps sur la vente de Flic, chroniques de la police ordinaire, initialement édité aux éditions Michalon, et tout auteur de bad-seller serait bien mal inspiré de clamer que j’ai quelque chose à vendre quand j’eus fait mon intéressante sur internet ou ailleurs. Que dalle. Flic, chroniques de la police ordinaire, c’est une paille, un mars et un voyage à Venise. Des clous, et merci les éditions Michalon.
Lequel Michalon racheté pour pas cher, s’est tout de même refait une santé et continue à éditer des livres. Sans aucun applaudissement des précédents auteurs victimes de sa petite entreprise, cela va sans dire.
Si vous n’avez toujours pas lu Flic, chroniques de la police ordinaire - ce qui est impardonnable mais ça ira pour cette fois - je vous invite donc très fortement à l’acquérir en édition de poche. Il est moins cher, les gens de chez J’ai Lu sont très gentils eux, c’est une édition augmentée de plusieurs histoires, il est joli comme tout, et comme son nom l’indique, il tient dans la poche.
Voilà.
Vous pouvez gagner le dernier original de Flic, chroniques de la police ordinaire en répondant correctement aux trois questions suivantes :
1 – dans quel service a exercé le gardien de la paix auteur de ce livre ?
2 – quel est le grade de l’officier auteur de Police Mon Amour ?
3 - de combien le compte des éditions Michalon était-il débiteur (source : huissier de justice) quand j’ai décidé de blesser mortellement le dernier exemplaire de Flic, chroniques de la police ordinaire ?
mise à jour du 30 mars 2010 , jour de dîner des cons :
Arrêtez de passer vos coups de fil à la con partout, et notamment chez mon (nouvel) éditeur. Valable pour vous et votre "soldeur".
Je ne retirerai pas ce texte, et puis quoi encore. Ça vous gêne ? Tant mieux.
Peut-être même y ajouterai-je des extraits de décision de justice.