L'arme fatale
24 Décembre 2008
Ou le fatal de l’arme...
Collègue gendarme,
Toi l’auteur malgré toi de cette œuvre d’art post-contemporain, de cette destruction ô combien involontaire de matériel administratif, de cette atteinte définitive à l'intégrité physique de ton pétard,
Toi qui voulais bien faire et qui t’es laissé distraire, homme insouciant que tu es,
Toi qui as vraiment un putain de four de compétition à flinguer les flingues, et qui ne dois pas cuisiner bien souvent pour à ce point ignorer le temps de cuisson des choses simples de tous les jours,
Toi gendarme, dont l’existence vient de rentrer dans l’histoire des forces de sécurité intérieure (comme ils disent) de ce pays, toi dont le numéro de série de feue ton arme est marqué en rouge dans ton dossier administratif,
Sache que tu as mon soutien dans l'épreuve, et toute ma fraternelle sympathie.
Parce que quand même, c'est drôle, quoi.
Et moi, je ne trouve pas ça si grave que ça.
Mes sincères condoléances au Sig.
(même s'il n'a pas dû souffrir longtemps)