Poème à un flic
1 Avril 2008
Tu étais de la N et moi de la J1,
Tu chassais sur D1, et je tournais sur D2,
De retour à la base ! annonçais-tu à TN,
Et tu garais la TV au lever du jour,
Quand au CP18, croisant quelques nuiteux,
Et leur ultime MAD sur un temps de rabbiot,
S’éternisait l’appel du matin,
À l’heure où la BAPSA ramasse les dernières IPM.
Jour, nuit, il aurait fallu une éclipse sur la PP,
Pour croiser nos destins de GPx,
Ou un Plan Épervier,
Une grosse affaire, un VMA en cours,
Que ça défouraille sévère sur la VP,
Ou un hasard de l’IGS,
Un décalage en service extérieur,
À plantonner sur le bitume,
Ces jours maudits où sautent les jonctions,
Les RC et exemptions syndicales.
Longueurs d’onde opposées,
Nous n’avions en commun que la voix de Z1.
Aurions-nous eu une BS en même temps,
Avec ITTP supérieure à huit jours,
On se serait peut-être croisés à Cabanis,
Où lors d’un appel radio qui ne connaît pas de frontière,
Appel général, collègue en difficulté…
Pas besoin d’être APJ20, ni OPJ,
Ni penser à l’AVP ou à la cour du 19 août,
Pour qu’au gyro deux-tons, on se rappelle
Que les CRAC sont des numéros qui se suivent,
Et que les cartes de pêche ne font pas un jeu gagnant.
Il fait froid, c’est le temps des CH avant le temps des cerises.
Brûlons le RIPN, réchauffons nous de sa flamme,
Le temps de la raclette est passé,
Et les bœufs peuvent bien paître sur le tapis vert.
Relâchons les ESI sur le district,
Offrons un jus de chaussette aux ILS,
Sortons les JV de GAV,
Nous y enfermerons les TK et les TI,
Avec les cabots qui nous grattent,
Et nous leur passerons les bracelets.
N’attendons pas la PH, ni les CA en septembre,
Volons une PS et filons vite d’ici,
Plus loin que l’article 25 peut nous mener,
Avant d’être blâmés, suspendus, révoqués,
Et embastillés à l’IPPP.
Tu chassais sur D1, et je tournais sur D2,
De retour à la base ! annonçais-tu à TN,
Et tu garais la TV au lever du jour,
Quand au CP18, croisant quelques nuiteux,
Et leur ultime MAD sur un temps de rabbiot,
S’éternisait l’appel du matin,
À l’heure où la BAPSA ramasse les dernières IPM.
Jour, nuit, il aurait fallu une éclipse sur la PP,
Pour croiser nos destins de GPx,
Ou un Plan Épervier,
Une grosse affaire, un VMA en cours,
Que ça défouraille sévère sur la VP,
Ou un hasard de l’IGS,
Un décalage en service extérieur,
À plantonner sur le bitume,
Ces jours maudits où sautent les jonctions,
Les RC et exemptions syndicales.
Longueurs d’onde opposées,
Nous n’avions en commun que la voix de Z1.
Aurions-nous eu une BS en même temps,
Avec ITTP supérieure à huit jours,
On se serait peut-être croisés à Cabanis,
Où lors d’un appel radio qui ne connaît pas de frontière,
Appel général, collègue en difficulté…
Pas besoin d’être APJ20, ni OPJ,
Ni penser à l’AVP ou à la cour du 19 août,
Pour qu’au gyro deux-tons, on se rappelle
Que les CRAC sont des numéros qui se suivent,
Et que les cartes de pêche ne font pas un jeu gagnant.
Il fait froid, c’est le temps des CH avant le temps des cerises.
Brûlons le RIPN, réchauffons nous de sa flamme,
Le temps de la raclette est passé,
Et les bœufs peuvent bien paître sur le tapis vert.
Relâchons les ESI sur le district,
Offrons un jus de chaussette aux ILS,
Sortons les JV de GAV,
Nous y enfermerons les TK et les TI,
Avec les cabots qui nous grattent,
Et nous leur passerons les bracelets.
N’attendons pas la PH, ni les CA en septembre,
Volons une PS et filons vite d’ici,
Plus loin que l’article 25 peut nous mener,
Avant d’être blâmés, suspendus, révoqués,
Et embastillés à l’IPPP.
texte extrait de Police Mon Amour
Ces lignes vous étaient offertes par le Cercle des Poètes à l’Agonie
B.Desforges – 1er avril